La page de la FED (Fédération Environnement Durable)



LETTRE D'INFORMATION :  10 mai 2018

 

Un commissaire enquêteur au mépris des règles de sa profession insulte des citoyens opposants  à un parc éolien

Vouloir imposer de force des éoliennes  terrestres ou offshores  à des citoyens qui n'en veulent pas conduit à des situations scandaleuses qui discréditent nationalement les autorités de l'état.

Le Fédération Environnement Durable ne saurait accepter que des associations qui luttent démocratiquement et pacifiquement soient insultées  par ceux qui officiellement sont en  charge de faire respecter la loi et qui doivent rester impartiaux dans un pays de droit.

Le(s) commissaire(s)  enquêteurs concernés doivent être révoqués

Le projet de parc éolien de Noirmoutier doit être annulé.

JL Butré
Président de la Fédération Environnement Durable (reconnue d'intérêt général)
qui regroupe 1300 associations et collectifs de toutes les regions de France
06 80 99 38 08

Le Figaro. 7 mai 2018

 

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/05/07/01016-20180507ARTFIG00272--noirmoutier-des-antieoliens-taxes-de-geraniums.php

La résistance des Géraniums ne passe pas inaperçue !

Par Agnès Leclair 

Publié le 07/05/2018 à 19h46

Ils saisissent la justice après qu'un mail moquant leur faible QI leur a été adressé, par erreur, par un commissaire enquêteur du projet.

À Noirmoutier, la bataille des éoliennes vire au Clochemerle. La tension a atteint son comble entre le collectif «Touche pas à nos îles!»et les commissaires enquêteurs chargés de l'enquête publique sur le projet de construction d'une centrale de 62 éoliennes au large des îles d'Yeu et de Noirmoutier, en Vendée.

«On est face à des personnes sans scrupule et au QI qui n'est pas celui du géranium»… Tel est le langage fleuri utilisé par le commissaire enquêteur Jacques Turpin, dans un mail adressé le 1er mai à ses confrères, pour qualifier ce groupe d'opposants au projet éolien, également désigné comme un «clan» distillant «médisance et accusations grossières». Une banale erreur de destinataires a fait atterrir ce message pour le moins narquois dans la boîte mail du collectif «Touche pas à nos îles!» Ce dernier devait rencontrer les commissaires enquêteurs après la manifestation de contestation qui a rassemblé 500 personnes à Noirmoutier le 27 avril.

«Quelle faute professionnelle et quel mépris pour le peuple et la démocratie !»

Fabien Bouglé, porte-parole du collectif «Touche pas à nos îles !»

«Être qualifié de “QI de géraniums”, c'est inadmissible! On a passé un cap. C'est indigne, s'étrangle Fabien Bouglé, le bouillonnant porte-parole du collectif. Quelle faute professionnelle et quel mépris pour le peuple et la démocratie! Nous n'aurions pas le quotient intellectuel requis pour avoir le droit de nous battre pour préserver nos emplois, nos vies, nos îles et leur environnement… C'est très révélateur du double langage de cette commission d'enquête.» Aussitôt, le collectif s'est plaint au tribunal administratif de Nantes d'une «atteinte très grave au devoir de neutralité et d'impartialité des commissaires enquêteurs» et d'«insultes à la population». Il réclame à l'autorité administrative, qui a désigné les membres de la commission d'enquête publique, «de surseoir à cette enquête publique et d'accepter la démission de l'ensemble des commissaires enquêteurs concernés». «Il ne s'agit pas d'une procédure de recours», indique pour l'instant le premier vice-président du tribunal administratif de Nantes, qui examine la demande pour savoir si elle relève de ses compétences et comment y donner suite. Une réponse devrait tomber jeudi.

Le président de la commission d'enquête, Arnold Schwerdorffer, a pour sa part indiqué au Figaro qu'il n'avait «aucun commentaire à faire». 

Cette querelle s'inscrit dans une série de désaccords entre les commissaires enquêteurs et le collectif qui dénonce des irrégularités depuis le début de l'enquête publique, comme l'utilisation d'un matériel de communication utilisant les sigles du consortium EMYN, porteur du projet éolien. Collectif hétéroclite, «Touche pas à nos îles!» s'est constitué en avril 2017 pour dénoncer les «conséquences écologiques» et la technologie «déjà obsolète et peu productive» de ce projet de centrale éolienne. Il est notamment composé de 152 travailleurs de la mer, de l'Association des commerçants de Noirmoutier, de personnalités comme l'homme d'affaires Alain-Dominique Perrin (du groupe de luxe Richemont) ou le chef doublement étoilé Alexandre Couillon. Également membre, le patron de la conserverie Gendreau est pour sa part allé déposer un géranium à la permanence de la commission d'enquête en signe de protestation.

À Noirmoutier, des antiéoliens taxés de «géraniums»

Ils saisissent la justice après qu'un mail moquant leur faible QI leur a été adressé, par erreur, par un commissaire enquêteur du projet.

LEFIGARO.FR


Important succès de la réunion à Montmorillon (Vienne)

samedi 21 avril 2018

Environ 300 participants 

CENTRE PRESSE

LA NOUVELLE REPUBLIQUE

 

Montmorillon : Jean-Louis Butré : "les éoliennes, c'est un système à la Madoff"

 

Hier, à Montmorillon, la réunion publique d'information sur les éoliennes, qui envahissent les campagnes, était tout sauf du vent. Ça souffle fort pourtant.

 

Le discours de Jean-Louis Butré était très attendu, hier, à Montmorillon pour cette réunion publique, qui a réuni quelque deux cent cinquante personnes venant de quatre départements voisins

dmonteil

Habitué aux tempêtes face aux vents dominants, Jean-Louis Butré, président de la Fédération Environnement Durable (FED), n'a pas lâché, hier, à Montmorillon, la barre de la contestation, qui a réuni deux cent cinquante citoyens à l'espace Gartempe. Un tabac pour cette première réunion publique rassemblant toutes personnes, venues de quatre départements (Vienne, Haute-Vienne, Indre et Creuse), intéressées par le sujet

« Cet argent est pris sur la facture d'électricité » Le président de la FED, à la tête de 1.300 associations sur l'ensemble du territoire français, a informé le public. Cash, Jean-Louis Butré a dénoncé cette énergie renouvelable : « L'éolien ne relève pas de l'écologie mais d'une affaire d'argent, de beaucoup d'argent. Aucune machine, a-t-il assuré, n'est fabriquée en France. » Elles sont importées d'Allemagne, de Hollande, du Danemark. A 3 M€ pièce, il en existe actuellement 8.000 sur le territoire français. Faites le compte.

Les prévisions annoncent pour les prochaines années 25.000 appareils. « Ce sont les promoteurs qui, a-t-il dit, vendent l'électricité, avec une rentabilité garantie sur 15 ans, à un prix 3 fois supérieur à celui du marché (NDLR : de 0,30 à 0,90 centime d'euro le KWh), c'est un système à la Madoff. » Qui paie ? « Cet argent est pris sur la facture d'électricité qui a augmenté, entre 2006 et 2016, de 42 % pour ceux qui ont le chauffage et 38 % pour les autres. »

Jean-Louis Butré est convaincu : « Ils font rêver les gens avec une rentabilité sur des tarifs artificiels. Il suffit d'une négociation, d'un décret pour que ça s'arrête et tout s'écroule. » La salle écoute sans broncher malgré la chaleur étouffante. « Une éolienne est aujourd'hui plus facile à mettre qu'un abri de jardin. » Ajoutant : « On peut en installer une de 235 mètres de hauteur sans permis de construire, c'est hallucinant. » Colère froide de celui qui combat depuis quinze ans le sujet. Jusqu'auprès du secrétaire d'État, Sébastien Lecornu. 

Il n'est plus seul le président de la FED, la cour des comptes, affirme-t-il, a publié un rapport dénonçant l'erreur de la France économiquement, en pointant les 40 milliards de pertes.

Rémy Prud'hommes, professeur émérite, a senti venir le vent mauvais. Il a fustigé cette électricité intermittente (éolien, photovoltaïque) qui « marche 25 % de l'année ». « Ce n'est pas une électricité pilotable : nous ne pouvons pas la faire venir quand on le souhaite. » L'universitaire est sûr : « Ce n'est pas pertinent dans notre pays qui a des centrales nucléaires et dont la demande en électricité diminue légèrement depuis plusieurs années. »

 

 

Cordialement

Jean-Louis Butré

Président

Fédération Environnement Durable

http://environnementdurable.net

contact@environnementdurable.net

tel 06 80 99 38 08

 

 

 

Carte du massacre en cours, par des centaines d'éoliennes de cette région ! 

  


LETTRE D'INFORMATION :  15 janvier 2018

    

 

Sécurité:Demande d'arrêt  du programme éolien français

 

Ci joint l'article publié par Ouest France concernant l'effondrement d'une éolienne du parc de Bouin en Vendée.

Cette éolienne de 62 mètres a projeté dans un rayon dépassant 500 m, plus de 250 tonnes de débris soit l'équivalent de la charge de 12 poids lourds.

 

La FED rappelle que les éoliennes implantées actuellement sur tout le territoire peuvent dépasser maintenant 185 m de hauteur.

 

Elle dénonce donc la mise en danger de la sécurité d'autrui par le Ministère de l 'environnement qui autorise l’implantation de ces éoliennes à des distances beaucoup trop faibles des habitations ( 500 m) et des moyens de communication.

 

Elle rappelle le jugement du 27 juillet 2009 en Conseil d’Etat, soit la plus Haute juridiction administrative, qui avait rejeté le pourvoi par laquelle Ministère du Développement durable demandait l'annulation d'un arrêt du 13 mai 2008 par lequel la Cour administrative d'appel de Bordeaux avait annulé le permis de construire deux éoliennes sur le territoire de la Commune d'Avignonet-Lauragais.

 

Sur le fondement des dispositions de l'article R.111-2 du code de l'urbanisme, la Cour administrative d'appel de Bordeaux avait annulé ledit permis de construire au motif que l'implantation retenue pour les éoliennes litigieuses ne permettait pas de satisfaire à l'exigence de prévention des risques de projection de pâles. L'arrêt du Conseil d'Etat précise en effet : 

"Considérant que l'arrêt attaqué relève que, selon l'étude d'impact, des ruptures de pales ou, dans une moindre mesure, de mâts, ont été observées dans un rayon de 300 m autour d'éoliennes et qu'il existe un risque de projection de pales dans un rayon de 500 m ; qu'il retient qu'en l'espèce les installations litigieuses, caractérisées par une hauteur de mât de 120 mètres et un diamètre de pales de 70 mètres, sont implantées à 300 mètres d'une ferme habitée et à 500 mètres d'un hameau ; qu'il en déduit que, compte tenu des risques d'accidents précédemment décrits, les emplacements choisis pour l'implantation de ces ouvrages ne permettent pas, du fait de leurs dimensions, de la proximité de constructions et de la topographie des lieux, de satisfaire aux exigences de sécurité publique prescrites par l'article R. 111-2 du code de l'urbanisme, de sorte que l'arrêté du préfet de la Haute-Garonne du 11 août 2003 est entaché d'erreur manifeste d'appréciation"

 

 

 

Après la chute d’une éolienne, les opposants réclament l’arrêt de cette énergie

Publié le 11/01/2018 à 08:01

https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/vendee/apres-la-chute-d-une-eolienne-les-opposants-reclament-l-arret-de-cette-energie-5492174

 

Lors de la tempête Carmen, l'une des éoliennes a été littéralement sectionnée en deux. Du jamais vu! | Franck Dubray

Lire le journal numérique

Philippe ECALLE

Les opposants à l’éolien en Vendée n’ont pas tardé à réagir après la chute spectaculaire d’une éolienne, le 1er janvier, à Bouin. Pour eux, cet accident signe l’arrêt de mort de développement de l’éolien.

L’éolien doit-il être enterré définitivement ? C’est la conviction des militants de la Fédération Vendée tempêtes (FVT), qui regroupe plusieurs associations qui mènent des combats contre l’implantation d’éoliennes, après la chute, très spectaculaire, d’une éolienne, dans le parc de Bouin, le 1er janvier.

Cet accident (qui n’a heureusement fait aucune victime) est, pour eux, le symbole éclatant d’une technologie dispendieuse (pour les deniers publics) et inefficace, voire même contre-productive pour lutter contre le dérèglement climatique et qui plus, potentiellement dangereuse.

Un double discours?

« Là, on a eu une éolienne de 102 mètres qui est tombée, mais qu’est ce qui se passera avec des éoliennes qui atteindront plus de 150 mètres dans les nouveaux projets », interroge May Prate, la présidente de la Fédération Vendée tempêtes, qui cite, pêle-mêle, « les projets de Chantonnay, Bournezeau, Loge-Fougereuse, Château-Guibert / Les Pineaux ».

Au passage, les militants de la FVT dénoncent ce qu’ils analysent comme un double discours, avec des élus départementaux qui, d’un côté, adoptent une motion visant à freiner et à encadrer le développement de l’éolien terrestre (c’était lors de la session du conseil départemental du 8 décembre) et qui de l’autre, via la structure Vendée énergie, présidée par Alain Lebœuf, vice-président du Département, soutient cette énergie.

« Besoin de l’éolien »

« C’est incohérent, observe May Prate, Vendée énergie devrait commencer par ne plus s’impliquer dans la création de nouveaux champs d’éoliennes. Ce n’est malheureusement pas le cas. »

Un procès qu’Alain Lebœuf récuse. il s’en explique. « Nous avons besoin des énergies renouvelables, plaide-t-il, y compris de l’éolien. »

« Réseaux électriques intelligents »

« Le reproche qui était fait à l’éolien, de ne pas pouvoir stocker l’énergie éolienne produite, pouvait se justifier à une époque, mais ce ne sera plus le cas demain, grâce aux futurs réseaux électriques intelligents », ajoute-t-il.

« Pour autant, ça ne veut pas dire qu’il faut construire de l’éolien partout. Il faut aujourd’hui mener des réflexions à l’échelle intercommunale, pour éviter le mitage des projets. Ce n’est pas encore le cas. Nous devons aller dans ce sens. »

 

 

 

Cordialement

Jean-Louis Butré

Président

Fédération Environnement Durable

http://environnementdurable.net

contact@environnementdurable.net

tel 06 80 99 38 08